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Perche i principi de Italia habbino perduto i loro stati Cap .XXIIII. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Dont principallement il soit advenu que les princes d'Italie ont perdu leurs estaz. Chapitre XXIV | Pourquoy c'est que les Princes d'Italie ont perdu leurs estatz Chap. 24. | Pourquoy est ce que les Princes de l'Italie ont perdu leur estatz. Chapitre XXIIII. | Pourquoy ont les Princes d'Italie perdu leurs potentatz. Chap. 24. |
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Le cose supraditte, osservate prudentemente, fanno parer' un' Principe nuovo antico, et lo rendono subito più sicuro et più fermo ne lo stato che se vi fusse antichato drento. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Or il est certain que si ung prince nouveau observoit les reigles dessus dictes, il sembleroit estre ancien, et seroit beaucoup plus asseuré et ferme en son estat que s'il estoit nay prince. | Si les avertissemens que nous avons donnez par ci devant sont bien prattiquez d'un Prince, ilz le feront aparoir ancien ou il sera nouveau, et le rendront en moins de rien plus asseure et certain de sa seigneurie que si de longue main de ses ancestres il estoit en possession du païs. | Les choses susdittes prudentement observées font paroistre le nouveau Prince, quasi comme ancien, et le rendent plus paisible, et asseuré en son dommaine, que s'il y estoit enraciné par succession de ses ancestres. | Si les advertissemens que nous avons donnez par cy devant sont bien pratiquez par le Prince, ilz le feront apparoir ancien ou il sera nouveau & le rendront en moins de rien plus assuré & certain de sa seigneurie que si de longue main de ses ancestres il estoit en possession du païs. |
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Perche un' Principe nuovo è molto più osservato nelle sue attioni che uno hereditario: et quando le son' conosciute virtuose, si guadagnano molto più gli huomini et molto più gl'obligano che' l sangue antico. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Pource que les hommes ont ordinairement plus d'esgard aux faictz d'un prince nouveau que d'ung héréditaire : et ses vertuz le font beaucoup plus aggréable et mieulx aymé et servy des hommes que ne faict l'ancienneté et longue succession de ses prédécesseurs. | Pource qu'un Prince nouveau est beaucoup plus observe en ses affaires que non pas un qui est roy par heritage : et quand ses façons sont connues estre vertueuses, elles gaignent plustost le cœur des personnes, et l'obligent d'avantage que le sang et race des roys predecesseurs. | Car un Prince nouveau est en ses gestes, et operations plus songneusement contemplé, que n'est l'héréditaire : si bien que si elles sont reputées vertueuses, les coeurs des hommes s'en gagnent bien d'advantage, et obligent plus les subietz, que la seulle consideration du sang ancien : | Pource qu'un Prince nouveau est beaucoup plus observé en ses affaires que celuy qui est roy par heritage : & quand ses façons sont connues estre vertueuses, elles gaignent plustost le cueur des personnes & l'obligent d'avantage que le sang & race des roys predecesseurs. |
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Perche gli huomini sono molto più presi da le cose presenti che da le passate; et, quando nelle presenti ei trovano il bene, vi si godono et non cercano altro, anzi pigliano ogni difesa per lui, quando il Principe non manchi ne l' altre cose a se medesimo. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Car les espritz humains s'estonnent plus des choses présentes que des passées, et s'ilz trouvent du bien en celluy qu'ilz voient tous les jours, ilz s'en content sans désirer aultruy et prennent sa protection de tout ce qui est en eulx, pourveu mesme que le prince ne défaille au demourant à se gouverner avec prudence. | Car les hommes sont beaucoup plus espriz des choses presentes qu'ilz voient, que des passees, et quand es choses presentes ilz s'y trouvent bien, ilz en ioüissent, et ne cherchent autre chose : mais au contraire ilz le defendent en toute maniere qu'il leur est possible, moiennant que le Prince es autres affaires ne face point tort a soy mesmes, et ne leur faile point a l'esperance, | parce que les hommes s'affectionnent plus des choses presentes, que des passées : tellement que goustant le bien es choses presentes, ilz se reposent en ceste iouissance : et tant s'en faut qu'ilz ayent le vouloir de se rebeller, qu'au contraire ilz se disposent à prendre les armes pour luy, le voyant pourveu, et muny de toutes les vertus qu'il luy faut. | Car les hommes sont beaucoup plus epriz des choses presentes qu'ilz voyent que des passées, & quand és choses presentes ilz se trouvent bien, ilz en iouïssent & ne cherchent autre chose : mais au contraire ilz le defendent en toute maniere qu'il leur est possible, moyennant que le Prince és autres affaires ne fasse point tort à soy-mesmes & ne leur faille point à l'esperance, |
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Et così harà duplicata gloria, di haver' dato principio a uno Principato nuovo et ornatolo et corroboratolo di buone leggi, di buone armi, di buoni amici, et di buoni essempi; come quello harà duplicata vergogna che' è nato Principe et, per sua poca prudentia, l'ha perduto. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
En sorte qu'il aquerra double gloire, l'une d'avoir donné commencement à ung principat nouveau, l'autre de l'avoir aorné et fortifié de bonnes loix, bonnes armes, bons amys, et bons exemples de vertu, sicomme celluy doibt estre doublement déshonoré qui aura par sa sottise et lascheté mys en ruyne ung estat héréditaire et ancien. | et par ce moien il aura double louenge, tant pour avoir donne le commencement a sa novelle Seigneurie, que de l'avoir instituee et fortifiee de bonnes lois, bonnes armes, bons amis, et bons exemples : comme l'autre recevra double honte et infamie, puis que estant ne Prince par le peu de soing qu'il a mis, il a laisse perdre son païs. | En maniere que ce luy sera double gloire, d'avoir donné commancement à une nouvelle principauté, et icelle enrichie, et confirmée par bonnes ordonnances, bonnes armes, bons amis, et vertueux exemples : tout ainsi que l'autre aura double deshonneur ayant par son imprudence, et negligente conduitte perdu l'estat, dont il estoit né seigneur. | & par ce moyen il aura double loüange, tant pour avoir donné le commencement à sa nouvelle Seigneurie que de l'avoir establie & fortifiée de bonnes loix, armes, amys & bons exemples : comme l'autre recevra double honte & infamie, puis qu'estant né Prince par le peu de soing qu'il a mis, il a laissé perdre son estat. |
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Et se si considera quelli signori che in Italia hanno perduto lo stato ne nostri tempi, come il Re di Napoli, Duca di Milano et altri, si troverrà in loro, prima, un' comune defetto quanto a l' armi, per le cagioni che di sopra allungo si sono discorse. Di poi si vedrà alcun' di loro, o che havra havuti inimici i popoli, o, se harà havuto amico il popolo, non si sarà saputo assicurare de grandi. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Parquoy si quelcun vouloit considérer les seigneurs qui en Italie ont perdu leurs estatz de nostre mémoyre, tout premièrement il trouvera en eulx ung commun défaut de grande importance, qui est de n'avoir entretenu la discipline de guerre et l'exercice des armes, comme cy dessus nous avons discouru. Ceulx qui ont esté chassez de leurs estatz sont le duc de Milan, le roy de Naples et en après une infinité de princes de villes et chasteaux. Secondement il congnoistra que les ungz d'entre eulx ont eu le peuple ennemy, les aultres n'ont sceu s'asseurer des grandz, encor que le peuple leur fust favorable. | Maintenant si on considere bien les faits et manieres des Princes d'Italie, qui ont perdu leur estatz, comme le Roy de Naples, Duc de Milan, et autres, on trouvera en eux de sa faute commune, quand aux armes, pour les causes qui se sont ci dessus discourues tout au long. Depuis on verra quelcun d'eux ou qui aura eu son peuple ennemi, ou bien s'il l'a aime il ne s'est peu donner garde de l'inimitie des grands, | Et si lon prend esgard aux Princes de l'Italie, qui ont esté de nostre temps chassez de leurs terres, et monarchies : comme le Roy de Naples, le Duc de Milan, et autres, lon trouvera en eux un commun defaut quant aux armes, par les raisons cy dessus amplement alleguées. Et outre tout cela, il apparoistra, qu'aucuns d'eux ont eu la deffaveur du peuple : ou bien, encores qu'ilz ayent esté aymez de leur vulgaire, ilz ne se sont point souciez de se remparer contre les grands : | Maintenant si l'on considere bien les faitz & manieres des Princes d'Italie qui ont perdu leur province, comme le Roy de Naples, Duc de Milan & autres, on trouvera en eux de la faute commune, quant aux armes, pour les causes qui ont esté cy dessus discourues au long. Depuis on verra quelqu'un d'eux ou qui aura eu son peuple ennemy, ou bien s'il l'a aymé il ne s'est peu donner garde de l'inimitié des grands, |
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Perche senza questi defetti non si perdono li stati che habbino tanti nervi, che possino tenere un' esercito a la campagna. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Car sans quelcun de ses inconvenients icy, ordinairement les estatz ne se peuvent perdre et principallement s'ilz ont dequoy mectre une armée aux champs. | pource que s'il ny a de ces deffauts les estatz voluntiers ne se perdent point pourveu qu'ilz soient si grands qu'ilz puissent entretenir un armee en campagne. | qui sont fautes sans lesquelles lon ne perd facillement un estat qui de soymesmes seroit assez ample, et puissant pour tenir un ost en campagne. | pource que s'il n'y a de ces deffauts, les estatz voluntiers ne se perdent point pourveu qu'ils soyent si grands qu'ilz puissent entretenir un armée en campagne. |
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Philippo Macedone, non il padre di Alessandro Magno, ma quello qual' fù da Tito Quinto vinto, haveva non molto stato, respetto a la grandeza de Romani et di Grecia che lo assaltò ; nientedimeno, per esser' huomo militare et che sapeva intratenere i popoli et assicurarsi de grandi, sostenne più anni la guerra contro di quelli; et se a la fine perdé il dominio di qualche Città, li rimase non dimanco il regno. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Philippe de Macedoyne, je ne diz pas du père d'Alexandre, mais de celluy qui fut vaincu par Titus Quintius, n'avoit pas grand estat au respect de la grandeur des Romains et de tout le demourant de la Græce qui luy faisoit la guerre. Touteffoys pource qu'il estoit homme de guerre, et qui d'une part sçavoit entretenir les peuples, d'autre s'asseurer subtilement des grandz, soubstint contre eulx la guerre par plusieurs années et combien qu'à la fin il aye perdu le domaine de quelque cité, ce nonobstant le royaume luy demoura. | Philippe de Macedoine, non pas le pere d'Alexandre le grand, mais celuy qui fut vaincu par T. Quinte, n'avoit pas grand païs au pris de la puissance des Romains, et des Grecs qui le vindrent assaillir : neantmoins pource qu'il estoit homme qui entendoit le faict de la guerre, et qui sçavoit entretenir ses gens, et se fortifier contre les plus gros de son royaume, il soutint par longues annees la guerre contre ses ennemis : et si a la fin il perdit quelques villes, toutesfois il en retint tousiours le royaume. | Philippe de Macedoine, non pas le pere d'Alexandre le grand, mais celuy qui fut vaincu par Titus Quintus Flaminius, n'avoit pas grand domination, eu esgard à la puissance des Romains, et de la Grece, qui luy coururent sus : ce neantmoins estant homme belliqueux et routier en la science d'entretenir la commune, et brider les entreprises des grans, soustint plusieurs années la guerre contre ses ennemis : et si à la parfin il perdit la seigneurie de quelque particuliere cité, le royaume toutesfois luy demeura. | Philippe de Macedoine non pas le pere d'Alexandre le grand, mais celuy qui fut vaincu par T. Quinte, n'avoit pas grand païs au pris de la puissance des Romains & des Grecs qui le vindrent assaillir ; neanmoins pource qu'il estoit homme qui entendoit le fait de la guerre & qui savoit entretenir ses gens & se fortifier contre les plus grandz de son royaume, il soutint par longues années la guerre contre ses ennemys : & si à la fin il perdit quelques villes, toutefois retint tousiours le royaume. |
Segment 8 | |||
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Per tanto questi nostri Principi, i quali di molti anni erano stati nel' loro Principato, per haverlo di poi perso, non accusino la fortuna ma la ignavia lor', perche non havendo mai ne tempi quieti pensato che possino mutarsi (il che è comune defetto degli huomini non far' conto nella bonaccia de la tempestà) quando poi vennerò i tempi adversi, pensorno a fuggirsi, non a defendersi, et sperorno che i popoli infastiditi per la insolentia de vincitori li richiamassero. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Parquoy si noz princes ont perdu leurs estatz, il n'en fault accuser la fortune, mais qu'ilz en donnent la coulpe à eulx mesmes et à leur lascheté. Car pour n'avoir en temps de paix pensé aux mutations de la guerre, comme les hommes ordinairement durant le beau temps ne se soucyent de la tempeste, quand le mauvais temps et adversitez les surprindrent, ilz pensèrent à s'enfouyr, et non à se deffendre, se fyant seulement sus une vaine espérance, que les peuples faschez de l'insolence des vainqueurs, les deussent rappeler en estat. | Pource noz seigneurs d'Italie, lesquelz estoient d'une ancienne succession princes par heritage s'ilz ont perdu depuis, qu'ilz n'en accusent point la fortune, mais leur paresse, d'autant qu'ilz n'ont iamais pense en temps de pais d'avoir guerres et mutations. Ce qui est un commun defaut a tous les hommes de ne faire conte de la tempeste quand la mer est calme et bonace : puis quand les orages sont venus, ilz ont plustost pense de se sauver, que de se defendre, aiant esperance que le peuple ennuïe du mauvais traitement des vainqueurs, les deust r'apeller. | Pourtant noz Princes, qui ont longuement regné en paix, si depuis on les a deschassez de leurs terres, ilz n'en doivent point donner le blame à la fortune, ains a leur propre nonchallance, et lascheté. Car eux n'ayant iamais eu en temps de repos aucun soucy, ne pensement de l'adversité (qui est l'ordinaire erreur des humains, de ne se souvenir point de la tempeste, lors que la mer est calme, et bonace) et puis se voyans apres en calamité, penserent bien faire leurs besongnes de s'enfuir sans se defendre : esperans que leur peuple fasché et ennuyé de l'insolence du vainqueur, finablement les rappelleroit. | Pource noz seigneurs d'Italie, lesquelz estoient d'une ancienne succession Princes par heritage s'ils ont perdu depuis, qu'ilz n'en accusent point la fortune, mais leur paresse, d'autant qu'ils n'ont iamais pensé en temps de paix d'avoir guerres & mutations. Ce qui est un commun defaut a tous les hommes de ne faire conte de la tempeste quand la mer est calme ou bonace : puis quand les orages sont venuz : ilz ont plustost pensé de se sauver que de se defendre, ayant esperance que le peuple ennuyé du mauvais traittement des vainqueurs, le deust r'appeller. |
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Il qual' partito, quando mancono gl' altri, è buono; ma è ben' male haver' lasciato gli altri remedij per quello, perche non si vorrebbe mai cadere per creder' poi trovar' chi ti ricolga. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Lequel party n'est bon sinon quand il n'y en a point daultres. Et c'estoit lourdement advisé à eux de laisser à y pourveoir de bons remèdes, soubz l'ombre de si légière espérance. Car l'on ne doibt jamais se laisser cheoir soubz espérance qu'un aultre nous reliève. | Lequel parti en deffaut d'autres est bon : mais c'estoit tresmal avise d'avoir laisse eschapper les autres moiens et remedes, pour celuy la, car il ne faut point se laisser cheoir, estimant de trouver quelcun qui nous releve, car il n'avient pas souvent, | Lequel advis n'est du tout à reprouver quand tout autre remede faudroit : mais ce fut tresmaladvisé d'abandonner les autres meilleurs, et plus seurs moyens, pour celuy là : parautant qu'i vaudroit beaucoup mieux ne tomber iamais, que de s'attendre à celuy, qui te doit relever : lequel possible tu ne trouveras point : | Lequel party en deffaut d'autres est bon : mais c'estoit tres-mal avisé d'avoir laissé eschapper les autres moyens & remedes, pour celuy la, car il ne faut point se laisser cheoir, estimant de trouver quelqu'un qui nous releve, |
Segment 10 | |||
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Il che o non adviene o, se gli adviene, non è con tua sicurtà, per esser' quella difesa sua vile et non dependere da te; et quelle difese solamente sono buone, certe et durabili, che dependono da te proprio et da la virtù tua. | |||
Jacques de Vintimille | Guillaume Cappel | Gaspard d'Auvergne | Jacques Gohory |
Laquelle espérance n'advient guères souvent, ou si elle advient ce ne peult estre avec ton asseureance, pource que telle défense est vile et deshonneste, et despendante daultruy : et n'y a défenses bonnes, certaines et durables, sinon celles qui dépendent de ta puissance et vertu. | ou s'il avient, ce n'est pas chose seure, estant ceste defense la deshonneste, et dependente d'autruy, non pas de soy. Or ces defences seulement sont bonnes, certaines, et durables, qui dependent proprement de tes vertuz. | et quand ores tu le renconterois, ce n'est point avecques bonne seureté, pour estre ceste espece de secours vile, et peu honorable, ne dependant point de toy. Car celles seulles defenses sont bonnes, certaines, et durables, qui proviennent de toy, et de ta propre vertu. | par ce qu'il n'avient pas souvent, ou s'il avient, ce n'est pas chose sure, estant cette defence des honneste & dependente d'autruy nompas de soy. Or ces defences seulement sont bonnes, certaines, & durables, qui dependent proprement de tes vertuz. |